Rencontre d’experts «ÌýPréparer une thèse en Europe: Mettre à profit l’expertise franco-allemandeÌý»
Programme
Rencontre d'experts, 16 Octobre 2020
10h00-10h30 | Mot de bienvenue et introduction |
Ìý
Olivier Mentz, président de l'ÍøºìºÚÁÏ (UFA) : |
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10h30-12h00 | Première session des groupes de travail : témoignages et échange de bonnes pratiques |
Groupe de travail I : La cotutelle de thèse : défis et/ou atouts ?
Groupe de travail II : Formations doctorales européennes structurées : approches parallèles et/ou complémentaires ?
Groupe de travail III : Encadrement des doctorants et insertion professionnelle en Europe : |
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12h00-13h00 | Pause de midi |
13h00-14h00 | Seconde session des groupes de travail : enjeux et solutions
Continuation des travaux dans les mêmes groupes de travail que lors de la session du matin
Groupe de travail I : La cotutelle de thèse : défis et/ou atouts ?
Groupe de travail II : Formations doctorales européennes structurées : approches parallèles et/ou complémentaires ?
Groupe de travail III : Encadrement des doctorants et insertion professionnelle en Europe :
valoriser l'expérience de la cotutelle |
14h00-14h15 | Pause |
14h15-15h00 | Séance plénière : résultats et propositions
Mot de clôture : |
Langues de travail : français et allemand (traduction simultanée) |
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Discours d'ouverture : Olivier Mentz, président de l'ÍøºìºÚÁÏ (UFA) : Formation et encadrement doctoral en Europe : un bilan de l'expertise de l'UFA
Introduction : Viviane Hoffmann, Directrice-Générale adjointe à la DG Éducation et Culture de la Commission Européenne : Le rôle des réseaux d'universités dans l'espace européen de l'enseignement supérieur et de la recherche
Séance plénière : résultats et propositions
Mot de clôture : Philippe Gréciano, vice-président de l'ÍøºìºÚÁÏ (UFA)
Rapports des groupes de travail
Seuls sont présentés les documents dont les auteurs ont autorisé la publication.
Rapport du GT I : La cotutelle de thèse : défis et/ou atouts ?, Harald Kosch
Check-list cotutelle
Communiqué de presse
Retours
Cette rencontre a mis en évidence que le concept d’universités européennes a été construit sans bases règlementaires solides pour ce qui concerne la co-diplomation, et en particulier le doctorat. Grâce à l’experience acquise à l’UFA dans ce domaine, notre atelier a permis d’aboutir à quelques propositions concrètes qui pourraient contribuer à combler ce déficit. Cette rencontre a bien montré, selon moi, que la mise en œuvre de la procédure de cotutelles de thèse constitue une sorte de stage de formation continue car, pour ce faire, nous devons activer et approfondir nous-mêmes les compétences interculturelles que nous souhaitons transmettre à nos étudiant*es et nos doctorant*es. Les échanges ont été riches et constructifs. Je retiendrais les propositions de charte de bonne conduite pour les co-encadrants et le label pour valoriser les docteurs ayant soutenu une thèse en co-tutelle. Label qui serait à distinguer du label européen puisque les compétences acquises seraient différentes. De futurs échanges intéressants en perspective ! L’idée centrale de cette rencontre a été pour moi l’européanisation ascendante du déroulement des études, grâce à la mise en place d’offres de formation à des niveaux plus accessibles ! Cette idée correspond exactement à ce que j’aurais toujours souhaité avoir au début de mon parcours universitaire, au moment où tout étudiant désire intégrer plus de mobilité et d’apprentissage interculturel dans le déroulement de ses études, mais où le financement de séjours d’études de longue durée n’est souvent pas possible. Les initiatives en faveur d’un système modulaire de labels portent à croire que la formation interculturelle ne demeurera plus le privilège des élites. La seconde idée que j’ai trouvée très importante concerne l’assurance-qualité et l’instauration de ce label en tant que véritable certificat qui apportera une plus-value à tout employeur. En effet, en dehors du monde universitaire, les compétences interculturelles ne sont toujours pas reconnues à leur juste valeur et sont donc beaucoup trop négligées. Sur ce point, je souhaiterais qu’en tant qu’ambassadeurs agissant entre différentes communautés linguistiques et culturelles, nous accédions bientôt à autant de reconnaissance que d’autres expert*es et consultant*es. J’estime que l’idée de transposer l’expérience franco-allemande au niveau européen est importante et utile. Notamment eu égard aux universités européennes, il ne peut s’agir de soutenir uniquement les meilleures thèses, bien que ce type de soutien présente sans doute également un intérêt ; il s’agit bien plutôt que les formations doctorales puissent désormais bénéficier d’un échange entre pays européens, permettant d’instaurer durablement une vision plus large qui dépasse les simples frontières régionales et nationales. Pour ce faire, il faut créer des incitations pour les doctorant*es, au moyen par exemple de certificats plus largement reconnus. Nos débats l’ont très clairement démontré. Cet atelier d’experts a eu lieu juste au bon moment car l’initiative des universités européennes se trouve encore au tout début de ses travaux concernant l’encadrement conjoint des doctorants, et pourra donc ainsi bénéficier de l’expérience de l’UFA dans ce domaine. Cette manifestation aura constitué une étape importante dans le processus de mise en œuvre des cotutelles de thèse, pas seulement entre la France et l’Allemagne, mais aussi dans le contexte des universités européennes. Pour autant, de nombreux obstacles restent encore à surmonter. Je retiens deux choses de cette journée : l’édition prochaine par l’UFA d’un vade-mecum à destination des Universités pour le soutien aux cotutelles, qui pourra servir aux doctorant*e*s, aux professeurs mais aussi aux services administratifs (école doctorale, bureau des thèses…). Et l’existence du label européen du doctorat qu’il peut être utile de valoriser.