PEX 2011 : Alexander Haussmann
Champagne avant le Shuttle
Après Stuttgart, Reutlingen et Reims, c’est désormais à Coventry en Angleterre qu’Alexander Haussmann a posé ses valises. Et il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Son objectif est de pouvoir travailler rapidement dans une grande entreprise internationale.
Originaire de la capitale du Bade-Wurtemberg, Alexander opte après son bac pour la ESB Business School de Reutlingen et son cursus intégré avec la Reims Management School. « Il y a évidemment des raisons person-nelles pour ce choix car mes deux parents sont professeurs de français et donc j’avais déjà passé plusieurs va-cances en France. Mais surtout je voulais un cursus avec une bonne combinaison : du management et des langues ».
Après deux ans passés à Reutlingen, il se dirige donc vers la Champagne. « Ce qui m’a impressionné, c’est no-tamment la manière de travailler des Français. En travaillant à la dernière minute, ils arrivent finalement à obtenir aussi un très bon résultat ». Mais c’est surtout le côté international de sa promotion, avec les Français, les Alle-mands et une dizaine d’autres nationalités, qui le marque : « C’est une très grande richesse, plus qu’à Reutlingen. J’ai adoré cette intégration dans un milieu très international. C’est aussi là que j’ai rencontré ma copine qui est Anglaise ».
Pour son mémoire de fin d’études, il se consacre à la « malédiction des ressources », la situation paradoxale, dans laquelle un pays qui a basé son développement sur ses abondantes ressources naturelles, montre des performances piètres quant à son développement économique, politique et social. « J’ai analysé quatre pays en particulier à côté d’une étude plus quantitative et statistique d’une trentaine d’autres pays. La plus grande partie de la littérature était en anglais, mais c’était un bon exercice d’écrire ce mémoire en français ».
Après avoir obtenu brillamment son double diplôme en Management International cet été, il se dirige tout naturel-lement vers l’Angleterre et le Master en Business Analytics et Consulting de la Warwick Business School. « Outre les connaissances en anglais, le double cursus a sûrement été important pour la candidature. Dans le consulting, il est important de pouvoir montrer qu’on se débrouille bien à l’étranger ».
Le consulting donc, voici l’objectif qu’Alexander s’est donné. Il a déjà effectué un premier stage de conseil d’entreprises à Munich, puis un second auprès de la fameuse marque Hugo Boss à Stuttgart. Après un nouveau stage comme analyste dans un bureau parisien, il se sent prêt pour le marché mondial : « A court terme, j’aimerais travailler dans un des grands cabinets de conseil à Londres, après probablement aux Etats-Unis. Et éventuellement, pourquoi pas revenir en France ou en Allemagne ».